• Alors que les occidentaux « volaient vers l’Orient compliqué avec des idées simples », la presqu’île indochinoise se débattait, après la seconde guerre mondiale, au milieu d’influences multiples. En 1953, Norodom Sihanouk réussit à imposer un royaume indépendant au Cambodge, mettant ainsi fin au protectorat français sur ces territoires. Mais le prince, devenu roi, a du mal à préserver la neutralité de ce nouvel Etat, notamment devant l’insistance des américains qui ont, dans la lutte anti-communiste, supplanté les Français, défaits à Dien Bien Phu le 07 mai 1954.

    Sihanouk crée son propre parti, le Sangkum, pour s’opposer au parti des indépendantistes khmers, en pleine expansion et remporte haut la main, ayant bien orchestré la fraude, les élections de 1955 que les accords de Genève avaient imposées. Dès lors, il développe le nationalisme khmer, la protection de la religion bouddhiste et noue des accords secrets avec les communistes Nord Coréens et Chinois. Le pays prospère économiquement mais s’enfonce vers le parti unique, en menant notamment la vie dure aux communistes que Sihanouk nommera lui-même « Khmers rouges », lesquels partent dans le maquis. En 1965, les combats entre le Nord et le Sud Vietnam, débordant sur le Cambodge, voient la rupture diplomatique de Sihanouk avec l’Amérique. La fin de l’aide US conjuguée avec le transfert massif des denrées agricoles vers le Viet-cong, entrainent la révolte des campagnes, une répression sanglante du général Lon Nol et le début de la guerre civile. Les insurgés paysans sont recueillis par les Khmers rouges. Profitant d’un voyage de Norodom Sihanouk en France en mars 1970, Lon Nol fomente un coup d’Etat et démet le chef de l’Etat. Sihanouk, habitué aux retournements de vestes, s’allie alors avec les Khmers rouges toujours dans la clandestinité, pour former le Front d’union nationale du Kampuchéa. De nombreux Cambodgiens qui le voient perpétuellement comme un monarque de droit divin, le suivent. Lon Nol proclame l’avènement d’une République khmère, pro-américaine cette fois mais qui ne peut stopper la guerre civile.

    Les forces communistes des Khmers rouges profitent de la dégradation de la situation à l’intérieur du Cambodge pour intensifier leurs attaques, notamment devant l’ancienne capitale Oudong qu’ils rasent en 1974 puis autour de Phnom Penh que les groupes les plus jeunes de l’Angkar ( l’organisation ) atteignent le 17 avril 1975, tout de noir vêtus, d’abord avec l’approbation des habitants qui espèrent une remise en ordre de la vie de la cité. En fait de remise en ordre, les Khmers rouges sont venus avec l’intention de faire table rase des institutions précédentes et d’établir, au sein de ce « Kampuchéa démocratique », une société communiste sans classe, ni monnaie, ni écoles, bannissant toute utilisation des techniques modernes et des médias. La population est déportée manu-militari et les fonctionnaires ou intellectuels récalcitrants sont assassinés. Phnom Penh se vide dès le soir même du 17 avril et de longs cortèges de civils, démunis de tout, s’acheminent péniblement vers des zones de surveillance préparées à la campagne où le travail forcé et la rééducation à la baguette vont commencer pour ces nouveaux forçats.

    Le chef de l’Angkar, un certain Saloth Sar, qui se fera appeler Pol Pot ou « frère n° 1 », voit dans la paysannerie pauvre le fer de lance de la révolution marxiste-socialiste. C’est lui qui va orchestrer un véritable génocide de 1.700.000 cambodgiens, soit un quart de la population, jusqu’à sa chute en 1979, lors de l’invasion des Vietnamiens.

    Aujourd’hui, pour se racheter, le Cambodge tente de faire comparaitre les hauts dignitaires khmers rouges, auteurs de crimes contre l’humanité, devant un tribunal. Il est bien tard pour cela : Pol Pot, Ta Mok et Ien Sary sont morts avant d’être jugés, Khieu Samphan a perdu la tête, Nuon Chea, l’idéologue exterminateur et frère numéro 2 attend son tour. Seul Duch, le directeur du camp d’extermination S21 a écopé de la perpétuité. Quant à Norodom Sihanouk, redevenu chef de l’Etat sous le régime du Kampuchéa, puis roi du Cambodge, il aura incarné toute l’ambigüité du Cambodge jusqu’à sa mort en octobre 2012. Son fils, qui lui a succédé depuis 2004, fait cependant pâle figure devant l’homme fort qu’est le premier ministre actuel Hun Sen. 

    Le procès des Khmers rouges n’a pas fait éclore une conscience droits de l’homme et le peuple est à nouveau soumis.

     


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  •  En ce dimanche ensoleillé du 03 mars 1974, un avion DC-10 de la compagnie THY Turkish Airlines en provenance d’Istambul, immatriculé TC-JAV, se pose à moitié vide sur l’aéroport de Paris-Orly à 10 h 02. Il est à destination de Londres et débarque une cinquantaine de passagers seulement sur les 167 qui se trouvent à bord. De ce fait, l’escale ne devrait pas durer longtemps. Mais une grève de la BEA, British European Airways, future BA, oblige l’équipage à accepter de prendre 216 voyageurs britanniques supplémentaires (pour la plupart des supporters du match de rugby France-Angleterre de la veille) qui seraient, sans cela, bloqués en France.

    Les opérations logistiques et l’emport des bagages de ces nouveaux passagers prennent ainsi plus de temps et le personnel technique se presse pour ne pas aggraver le retard sur l’horaire prévu. Enfin, vers 10 h 35, la dernière porte de soute arrière est fermée, les voyants dans la cabine s’éteignent et le vol 981 peut commencer à rouler vers la piste 08. L’équipage turc est compétent et n’a jamais eu d’incident grave, les conditions météo sont bonnes.

    A 11 h 30, le MC Donnell Douglas décolle de Paris-Orly (ORY/LFPO) plein Est pour éviter le survol de Paris, à destination de London-Heathrow (LHR/EGLL) au Royaume Uni. Ayant atteint le niveau 60 au dessus de Meaux, il lui est demandé de virer à gauche vers le point de report Montdidier, toujours en montée vers le FL 230. Tout va bien à bord.

    Tout à coup, un bruit de détonation surprend l’équipage puis l’alarme sonore « pressurisation » se déclenche en même temps qu’un violent bruit de fond, celui de la décompression. Comprenant la situation, l’un des pilotes hurle «  la carlingue a éclaté ». L’appareil, qui n’a pourtant que 2 ans d’âge, s’incline vers la gauche et se met en piqué malgré les efforts des pilotes cramponnés aux commandes.

    C’est la porte arrière gauche de la soute qui a été arrachée et a provoqué la décompression de toute la partie inférieure de l’appareil, là où sont les bagages. Le plancher intermédiaire entre cabine et compartiment cargo est aspiré et 6 sièges avec leurs passagers basculent dans le vide. On les retrouvera avec la porte à Saint-Pathus, 15 km en amont du crash. En se déformant vers le bas, le plancher écrase les commandes de vol, notamment les gouvernes de direction, ce qui rend l’avion incontrôlable.

    Le DC-10 percute la forêt d’Ermenonville, au SE de Senlis, à 430 nœuds (environ 800 km/h) et creuse une saignée de 700 mètres sur 100 de large. 77 secondes après l’arrachement de la porte, le vol 981 ne répond plus. Les débris, y compris humains, sont innombrables et éparpillés. Ce sont 11 membres d’équipage et 335 passagers qui perdent ainsi la vie.

    L’enquête démontrera qu’une modification du dispositif de verrouillage de la porte de soute n’avait pas été effectuée sur cet avion, comme exigé par le constructeur après qu’un précédent incident de même type se soit produit, 2 ans auparavant, sur un DC-10 d’American Airlines qui avait lui aussi perdu une porte en vol au dessus de l’Ontario. Un vérin agit sur 4 broches qui enserrent une barre de verrouillage de la porte. De plus, le technicien au sol doit rabattre une poignée extérieure dans son logement pour qu’une sécurité supplémentaire empêche les broches de ressortir. C’est cette poignée défectueuse qui n’avait pas été changée.

    Le défaut avait été signalé aux compagnies mais la Federal Aviation Administration n’avait pas émis de directive de navigabilité ou de recommandation. Des familles meurtries accuseront cette procédure dite de « l’évolution de la pierre tombale », consistant à ne rien faire tant qu’il n’y a pas de morts clairement imputables au défaut constaté.

    On peut noter aussi que c’est un autre DC-10 qui sera à l’origine du crash du Concorde le 25 juillet 2000, après avoir perdu une pièce métallique sur la piste d’envol.

    Faut-il incriminer la malchance, le personnel de piste qui n’a pas vérifié par le petit hublot prévu à cet effet le bon verrouillage de la porte ou la légèreté de la compagnie  qui rechigne à changer une simple pièce mécanique ayant déjà occasionné une avarie ? Pour ma part, j’ai choisi. Les 346 morts du vol 981 de 1974, eux, n’ont pas eu le choix.

     


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  • C’était au temps de la 3ème République dans ce beau pays de France qui avait inventé la révolution et la liberté des peuples. Mais le peuple ne désignait pas encore son président, c’est pourquoi les intrigues souterraines du Parlement faisaient et défaisaient les mandats plus vite que ne l’eût voulu la cohérence des actions.

    C’était au temps où un maréchal, Patrice de Mac Mahon, se disait président monarchiste, où un président brillant mais malade, Paul Deschanel, tombait du train en pyjama, où un autre encore, Sadi Carnot, était assassiné sous prétexte qu’il avait mal géré un scandale d’Etat. Faut dire que les scandales refleurissaient à chaque printemps, scandale des décorations, de Panama, affaire Dreyfus, pour n’évoquer que les plus retentissants. 

    C’était donc à la fin du XIXème siècle, certes après la défaite de Sedan mais bien avant les traumatismes des deux guerres mondiales. L’exposition universelle de 1889, avec cette tour Eiffel « éphémère » a eu un assez beau succès et on prépare la suivante exposition pour 1900. Bref, tout va bien, pour le président de la République Félix Faure aussi, merci.

    Félix Faure avait été élu, en 1895, par une coalition de modérés après la démission de Jean-Casimir Périer. Il n’avait rien accompli de remarquable dans sa carrière politique hormis sa défense du Havre face aux Prussiens en 1870 et son passage comme ministre de la Marine. Il se rapproche de la Russie mais se fâche avec les Britanniques au moment de Fachoda que Marchand devra laisser, sur ordre, aux Anglais. C’est pendant son mandat qu’éclate l’affaire Dreyfus qu’il ne défend pas, loin de là, se montrant intransigeant, ne répondant même pas à la lettre accusatrice d’Emile Zola. 

    Après le Conseil des Ministres du 16 février 1899 qui s’est un peu éternisé justement à cause de l’affaire Dreyfus, il aurait donné rendez-vous à « Meg », sa conseillère psychologique, en fait une demi-mondaine, dans le salon bleu de l’Elysée, comme l’habitude s’était rapidement instaurée entre eux depuis que la belle Marguerite, épouse du peintre Steinheil, avait obtenu pour son mari la commande d’une toile gigantesque. Mais, après qu’ils s’y furent enfermés depuis de longues minutes, le chef de cabinet entendit des cris et se précipita dans la pièce, suivi par quelques domestiques. Le président aurait été trouvé allongé sur le divan, sans pantalon, la main crispée dans la chevelure de sa maîtresse, nue à son chevet, et il râlait en suffocant. On s’affaira autour de lui, pour ne pas dire on s’affola pendant que Meg disparut avec ses effets sous le bras. Félix le bienheureux décédera officiellement, non pas de l’aphrodisiaque qu’il aurait pris pour se mettre en forme mais d’une « congestion cérébrale » (on dirait aujourd’hui un AVC, accident vasculaire cérébral) mais le Tout-Paris véhiculera bientôt, en s’en moquant, la fin heureuse du « président soleil », allusion à Louis XIV qui avait, comme lui, le goût du fastueux.

    Aussitôt, madame Faure, prévenue, fait mander le médecin puis le curé de la paroisse, lequel tarde et c’est un autre qui se présente pour lui administrer les derniers sacrements. « Le président a-t-il toujours sa connaissance ? » demande l’abbé, voulant savoir ainsi s’il était conscient ou non. « Non, elle est sortie par l’escalier de service » lui répond-on tout naturellement.

    Cet épisode croustillant fit le bonheur des chansonniers de l’époque qui glosèrent sur l’épouse volage (et qui le restera, finissant même Lady en Angleterre) vite rebaptisée « la pompe funèbre », allusion à son nom de jeune fille Japy (comme les pompes que construisait son grand-père) ou sur le président mort à 58 ans « penché sur les affaires du pays ». Il eut malheureusement moins de chance qu’un autre président, américain celui-là, qui  sortit vivant d’une séance similaire.

     


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  • Ce dimanche de l’Epiphanie se confond, cette année, avec la fête de l’Epiphanie elle-même que les Chrétiens fixent au calendrier le 06 janvier. Souvent, le 06 janvier n’est pas un jour férié et l’on en reporte sa célébration au deuxième dimanche après Noël ou au premier après le 1er janvier.

    « Epiphanie» est un mot d’origine grecque, Ἐπιφάνεια ( Epiphaneia) qui signifie « apparition» au sens de « se manifester à». Les « Epiphanes », dans la culture grecque, sont les divinités qui apparaissent aux hommes, telles que Zeus, Hermès ou Apollon par exemple.

    L’épiphanie est, en effet, le moment que Dieu a choisi pour se manifester aux hommes, la première année de notre ère et où son fils Jésus (dans lequel il s’est lui-même incarné) est présenté aux peuples croyants en commençant par le peuple Juif. Il l’avait déjà fait pour la Chandeleur, début février, soit 40 jours après la naissance de l’enfant-Jésus, en le présentant au Temple, comme le voulait d’ailleurs la coutume anté-chrétienne issue des fêtes aux Dieux de la fécondité. Jésus était ainsi devenu le Messie, « oint » par un prophète.

    La tradition populaire a réduit l’évènement à la visite qu’effectuèrent à la crèche de la nativité  les « mages » venus d’Orient. Selon le récit qu’en fait l’apôtre Saint Mathieu dans le premier Evangile, ces prêtres ou savants furent guidés vers Bethléem, jusqu’à Marie et Joseph, par  une étoile mystérieuse (était-ce Dieu qui leur montrait le chemin ?) et ils déposèrent devant la crèche les présents que chacun rapportait de sa contrée lointaine : de l’or qui symbolise la richesse terrestre, de la myrrhe (résine entrant dans la composition d’une huile sainte) qui évoque les bienfaits de la médecine et du bonheur et de l’encens dont les vapeurs épicées servent à honorer une divinité. Trois produits orientaux qui ont conditionné la restriction du nombre des visiteurs de marque à trois « Rois mages » auxquels on a ensuite donné un nom : Gaspard, Melchior et Balthazar et une couleur : blanc, jaune et noir (on lit parfois qu’ils auraient été rois des Perses, des Arabes et des Indes) pour bien marquer l’universalité du message évangélique. Le fait qu’ils se prosternent devant l’Enfant-Jésus semble montrer la supériorité du divin sur l’humain ou du mystique sur le rationnel.

    L’épiphanie est aussi, traditionnellement, le jour où est « tirée » la galette des Rois. Une fève cachée dans la pâte rappelle l’Enfant-Jésus que les mages ont longtemps cherché en suivant l’étoile mystérieuse. Jadis, celui qui tirait la fève de sa part de galette était proclamé Roi pour toute la journée. Aujourd’hui, il ne gagne que le plaisir éphémère de choisir sa Reine autour de la table.

     


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  • Marie-Rose, belle créole de Martinique, a 16 ans lorsqu’elle épouse le Vicomte de Beauharnais, 10 ans avant le début de la Révolution française. Elle traversera celle-ci en évitant de justesse la guillotine qui n’épargnera pas le vicomte malgré ses états de service. Dès lors, elle devient l’une des femmes les plus en vue du Directoire et la maîtresse de Paul Barras, le tombeur de Robespierre. Barras, ayant remarqué la fougue du général Bonaparte le fait venir pour rétablir l’ordre dans la capitale, au profit de la nouvelle Convention. Reçu dans les salons, après son maintien de l’ordre au canon, le fringant général tombe amoureux de Marie-Rose, qu’il appellera Joséphine, et qu’il épouse le 09 mars 1796,  juste avant de partir guerroyer en Italie sur injonction de Barras.

    Joséphine aidera Napoléon dans toutes ses entreprises bien qu’elle le trompe à loisir pendant ses campagnes. Mais elle ne peut lui donner d’héritier, ce sera sa perte.

    Le général victorieux sur tous les fronts d’Europe, sacré Premier Consul en 1799 puis Empereur en 1804 ne savoure pourtant pas sa gloire à sa juste mesure : il lui faut un héritier que Joséphine s’obstine à ne pas lui donner. Ou alors, serait-il, lui-même, incapable de donner la vie ? Il lui faut en être sûr. En 1806, il séjourne à Varsovie et rencontre Marie Waleska, jeune comtesse polonaise de 19 ans qui lui fait l’honneur de son lit dans le but d’obtenir de ce conquérant déjà réputé la renaissance de son pays disloqué. Elle y gagnera un « Grand Duché de Varsovie » mais aussi un fils Alexandre.

    Dès qu’il est convaincu de la grossesse de son amie, et donc rassuré sur sa propre fertilité, Napoléon regagne la France pour signifier à l’infortunée Joséphine que « la raison d’Etat » lui commande de divorcer puisque c’est elle qui est incapable d’enfanter l’heureux héritier. Le divorce est signifié le 15 décembre 1809 et, sans plus de formalités, l’Empereur se met en quête d’une nouvelle princesse à épouser, si possible féconde.

    Un projet de mariage avec une sœur du Tsar échoue et, presque par défaut, c’est la princesse Marie-Louise d’Autriche, 18 ans, fille du Kaiser Franz der zweite, son ancien ennemi, qui sera choisie pour cette tâche. Cette petite-nièce de la reine Marie-Antoinette ( vous savez, celle qui fut guillotinée après son Louis XVI de mari ), outre sa jeunesse prometteuse, avait l’avantage d’ancrer la nouvelle dynastie impériale dans le club des familles régnantes d’Europe. Elle sut se rendre complaisante et donna le jour, enfin a sans doute pensé Napoléon du haut de ses 42 ans, le 20 mars 1811, à celui qui vivra sa courte destinée sous le nom de «  l’Aiglon » selon le mot de Victor Hugo. Hélas, le jeune « Roi de Rome » décèdera à 21 ans et ses cendres seront transférées, plus tard, aux Invalides près du tombeau de son père.

    Quand le soleil radieux d’Austerlitz sera balayé par le ciel gris de Waterloo et que l’empereur déchu sera contraint à l’exil, Marie-Louise se consolera dans les bras d’un vieux soldat autrichien, le général Albert von Neipperg, qui lui donnera deux enfants et qu’elle épousera, la brave fille, dès la mort de Napoléon connue, le 08 août 1821.

     


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