• <?xml:namespace prefix = o /><o:p> </o:p><o:p>A quelques encablures du Mont Cameroun et au Nord de Douala, il fait déjà nuit ce 21 Août 1986, à 21h30, lorsqu'un phénomène silencieux enveloppe la totalité du village de Nyos, tuant ses habitants, puis touche Subum, Cham et Fang en n'épargnant pas même les animaux qui meurent, eux aussi, dans leur sommeil. Pas moins de 1746 personnes, en majorité des enfants et plus de 4.000 têtes de bétail, bœufs, chèvres et volailles sont figées dans la mort, dans l'attitude où elles se trouvent à ce moment là. </o:p><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

    Les missionnaires catholiques de la région de Wum, qui recueillent les survivants (qui souffriront d'œdème du poumon et de conjonctivite), vont permettre que la nouvelle soit relayée dans le monde entier. Les hypothèses les plus folles sont avancées. Paul Biya décrète une journée de deuil national. Il faudra des mois pour se persuader qu'un nuage toxique, chargé de dioxyde de carbone, CO 2, s'est répandu à la surface, en provenance du cratère du lac Lwi qui obture l'orifice du vieux volcan, près de Nyos. Ce type de risque était méconnu à l'époque et a pris tous les scientifiques de court. Mais on se souvient alors qu'en 1984, le pays avait déjà été frappé d'une catastrophe similaire lorsque 37 personnes avaient péri du fait d'une émanation de gaz carbonique (appellation commune du CO 2) sur les flancs du lac Monoun.

    Le lac Nyos (c'est le nom qu'il a finalement pris, plutôt que Lwi, après cette tragédie) est un lac de cratère installé au centre d'un volcan inactif du Cameroun. Mais, des profondeurs du magma, des gaz remontent et se diluent dans les basses couches d'eau du lac. A partir d'un certain seuil, les gaz en saturation dans l'eau forment des bulles qui remontent à la surface, entraînant des gerbes d'eau sursaturée puis une réaction en chaîne qui produit un phénomène d'explosion gazeuse, style bouteille de champagne. Un geyser libère alors la grande quantité de CO 2 emprisonnée dans le fond du lac. Ce gaz carbonique, qui est plus lourd que l'air, ne s'évapore pas mais « coule » le long des versants du volcan en détruisant toute vie animale sur son passage. Les scientifiques, y compris le grand volcanologue Haroun Tazieff, en conviennent aujourd'hui et se disputent seulement sur le mécanisme naturel, tremblement de terre, éboulement, saturation des eaux qui est à l'origine de ce changement d'état.

    Comme la poche de gaz se reforme aussitôt, le danger persiste. Depuis 2001, une équipe française de Chambéry, dirigée par le professeur de physique Michel Halbwachs, mène une opération de dégazage du CO 2 piégé au fond du lac. L'opération « Orgues de Nyos » consiste à introduire un tuyau vertical jusqu'à 250 mètres sous le lac, d'amorcer par une pompe mécanique qui aspire l'eau gazeuse, puis de laisser le phénomène de rejet se dérouler par auto-entraînement. En haut de la colonne d'eau ainsi formée, le gaz carbonique se dissipe en quantité inoffensive dans l'atmosphère. Le même dispositif a été mis en œuvre sur le lac Monoun.

    Un autre danger guète les riverains du lac Nyos, c'est l'éboulement des parois poreuses du volcan. Le gouvernement camerounais, aidé du PNUD, Programme des Nations-Unies pour le Développement et de OCHA, Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires, étudie les solutions envisageables pour éviter cette nouvelle catastrophe qui pourrait déverser 132 millions de m3 d'eau dans les vallées adjacentes, créant un véritable tsunami, comme celui que connurent les habitants de Fréjus après la rupture du barrage de Malpassé (le bien nommé).

    De nombreux autres lacs peuvent apparaître suspects et pourquoi pas les volcans d'Auvergne. Mais le plus gros risque se situe sous le lac Kivu, 2.700 m2, à la frontière du Rwanda et de la République démocratique du Congo. Ce dernier contient une quantité de gaz carbonique 1.000 fois plus importante que celle du lac Nyos. De plus, un cinquième de ce gaz, environ 55 milliards de m3, est constitué de méthane CH 4, explosif. Une vraie bombe à retardement. Paradoxalement, c'est là que se situe sa chance car le méthane pourrait être transformé, après récupération, en électricité et fournir l'énergie nécessaire à toute la région des grands lacs. Là encore, il faudrait que Kinshasa et Kigali soient aidés de l'extérieur.

    La cimenterie Cimerwa utilise déjà ce méthane pour produire son ciment au Sud du Rwanda. La station d'extraction devrait aussi servir à fournir de l'énergie à la brasserie Heineken, installée près du lac. C'est un bon début, au moins les ouvriers n'auront pas soif.

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    Août 2008, comme si l'Histoire s'amusait à ficeler de tristes coïncidences, les chars russes entrent en Georgie par l'Ossétie, exactement 40 ans après l'entrée de ceux du Pacte de Varsovie, en Août 1968, en Tchécoslovaquie pour y écraser le « Printemps de Prague », selon le terme de Roger Garaudy du PCF.

    En Janvier 1968, Alexander Dubcek, 47 ans, accède au secrétariat général du PCT, Parti communiste tchécoslovaque, à la place du stalinien Novotny. Puis il fait élire le vieux général Lutvik Svoboda, l'auteur du « coup de Prague de 1948 » à la présidence de la République, pour rassurer Moscou. Cette nouvelle génération de dirigeants va ouvrir la voie à des réformes hardies, trop hardies pour le Grand frère soviétique, peu enclin à accepter le moindre écart d'un pays socialiste de l'Union et surtout pas ce « Manifeste des 2.000 mots » qui critique le régime. Dubcek va, en effet, à partir d'Avril, instaurer un « socialisme à visage humain » par un programme de démocratisation, largement applaudi par la population qui observe ce qui se passe au même moment en France. Il introduit les libertés de la presse, d'expression et de circulation dans la vie politique et sociale, en supprimant la censure, il enclenche une décentralisation de l'économie et dote le pays d'une nouvelle constitution pour une République désormais fédérale ( égalité des nations tchèque et slovaque qui montraient des velléités d'indépendance ). Les voyages à l'étranger étant autorisés, les Tchécoslovaques se ruent alors à la découverte de l'occident et se prennent à rêver à des lendemains de liberté.

    Pendant ce temps, les généraux du Pacte de Varsovie organisent des manœuvres importantes de l'autre côté de la frontière. Encore une manœuvre, pensent les Praguois. Ce qu'ils ne savent pas est que « l'Opération Danube » qui mobilise essentiellement des troupes soviétiques, mais aussi des forces venant de Pologne, Allemagne de l'Est, Hongrie et Bulgarie, a pour mission finale de faire rentrer dans le rang, par la force, ce trublion libéral qui a même osé mettre en prison le chef de la Police qui avait la confiance de Moscou. Début Août, convoqué à Bratislava, Dubcek avait été fermement tancé, en vain, de renoncer à ses lubies hérétiques.

    Dans la nuit du 20 au 21 Août 1968, Leonid Brejnev, sous la pression des généraux russes et poussé par Walter Ulbricht, alors à la tête de la RDA, lance les troupes blindées-mécanisées sur les routes tchécoslovaques, en direction de la capitale Prague. 300.000 hommes et 6.300 chars se déversent sur le pays malgré la dérisoire défense passive des habitants qui inversent les panneaux indicateurs ou jettent d'inutiles cocktails Molotov sur les blindés.

    A Prague, dès le 18 Août, un avion de l'Aeroflot avait fait débarquer discrètement, sur l'aérodrome de Praha-Ruryne, des parachutistes en civil qui prirent rapidement le contrôle de l'aéroport. Dés lors, les avions Antonov 12 purent décharger troupes et matériels lourds. Une fois rassemblés, le 20 Août, les milliers de parachutistes de la Division aéroportée de la Garde investirent le centre ville dont le Palais présidentiel où le Président Svoboda fut mis en état d'arrestation.

    En 24 heures, le « Printemps de Prague » avait été balayé et les choses redevinrent « normales » pour les Soviétiques, après « seulement » 30 morts et 300 blessés. L'URSS a encore une fois démontré qu'elle n'était prête à accorder qu'une « souveraineté limitée » à ses frères du camp socialiste. Les principaux dirigeants du pays, Alexander Dubcek compris, furent transférés à Moscou ou en exil. Un fidèle, Gustav Husak fut nommé Premier Ministre, en Avril 1969, et les structures totalitaires s'imposèrent à nouveau, avec pour commencer la fermeture des frontières. Un étudiant protestataire, Jan Palach, se fit brûler vif en Janvier 1969 pour attirer l'attention des bonnes consciences européennes mais celles-ci, tout comme l'OTAN, n'émirent que de timides protestations verbales. Le Parti communisme français, critique quant à la méthode, ne condamna jamais le retour à la « normalisation ».

    La bureaucratie dirigeante soviétique ne pouvait se permettre de partager le pouvoir avec des Etats satellites, sous peine de le perdre entièrement. La réponse d'ordre militaire au mouvement politique de libéralisation tchécoslovaque fut un aveu de faiblesse du système et du régime qui sera finalement balayé par la « Révolution de velours » de 1989 avec Vaclav Havel.

    Le peuple aura attendu 21 ans de résistance larvée avant de pouvoir respirer. Enfin.

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    Au milieu de la seconde guerre mondiale, en 1942, les troupes allemandes triomphent sur tous les fronts. La France est totalement occupée, y compris la zone libre au Sud, les Anglais sont cantonnés sur leur île et Hitler porte son effort de conquête sur le front russe, avec 200 divisions à l'Est. Depuis plusieurs mois, Staline insiste auprès des Alliés pour que soit créé un deuxième front à l'Ouest, ce qui soulagerait la pression nazie sur l'Armée rouge.

    A l'inverse de l'Anglais Churchill qui y est réticent, l'Américain Roosevelt est partisan d'une opération de débarquement sur les côtes de la Manche française, ce qui permettrait de tester « die Festung Europa », le Mur de l'Atlantique, que les Allemands sont en train de terminer face à l'Angleterre. Churchill se rallie à une opération « limitée », qui aura pour nom « Rutter » et aura lieu en Juin 1942. Les dirigeants canadiens insistent pour être sélectionnés, car leurs soldats, stationnés en Angleterre, ont été peu engagés jusqu'alors. Ce sera donc la 2° Division canadienne, commandée par le général John H. Roberts, assisté de forces aériennes et navales.

    Des répétitions, grandeur nature, sur l'île de Wight, permettent d'apporter des corrections au plan et d'entraîner les hommes. Mais l'opération, plusieurs fois reportée à cause de la météo, sera finalement annulée au milieu du Channel, alors que la destination finale, Dieppe, a été annoncée aux troupes. Le secret est éventé et Montgomery veut tout arrêter mais Lord Mountbatten ne l'écoute pas et la replanifie pour le mois d'Août.

    Le 19 Août 1942 à l'aube, les 250 bâtiments de guerre de « l'opération Jubilée », accompagnés d'une flottille de 58 aéronefs, arrivent en vue des falaises françaises. Ce sont essentiellement les 4.965 Canadiens des 4° et 6° Brigades, 1.100 Britanniques, 56 Américains et 15 Français de la France libre. Mais il n'y a pas de parachutistes ni les bombardiers que l'Air marshal Harris a refusé de risquer « dans des démonstrations inutiles », donc pas de bombardements préventifs. De plus, l'effet de surprise est perdu car un convoi allemand, parti de Boulogne, a croisé l'armada dans la nuit et a d'ailleurs éparpillé le Groupe n° 5 avec le Commando 3, sur l'aile Est.

    La 302° Division d'infanterie allemande est en état d'alerte maximum et se tient prête, du haut de ses fortifications, à neutraliser les plages. C'est un véritable carnage et un déluge de feu qui attend les péniches de débarquement qui peuvent accoster, sous les tirs nourris des mitrailleuses et mortiers allemands, appuyés par des avions qui bombardent en piqué. Plusieurs barges ont raté leur cible, comme les chars Churchill du régiment de Calgary qui seront détruits et ne pourront pas soutenir la première vague. Par manque de communications, dont beaucoup n'ont pas franchi la plage, les compagnies ayant débarqué tentent de progresser isolément, sans lien avec leur voisin. Le Haut commandement de Roberts, au vu de renseignements épars, croit la situation stabilisée à terre et renvoie une autre vague de soldats canadiens qui vont encore grossir le nombre des victimes. Seul, le Commando n° 4 de Lord Lovat, à l'Ouest de Dieppe, réussira sa mission, détruira les canons ennemis désignés et fera même une trentaine de prisonniers.

    Lorsque l'ordre de rembarquement, « vanquish » est lancé, en fin de matinée, les valeureux soldats des Saskatchewan ou Highlander regiments, ceux du Royal Hamilton, de l'Essex Scottish, les fusillers Montroyal ou le 14° Cavalry regiment tout comme le Royal Marine auront laissé sur la plage, près de 1.250 morts ou disparus, 1.500 blessés et quelques 2.000 prisonniers qui termineront la guerre dans les camps de concentration nazis. Un nombre impressionnant de matériels sera détruit dont le destroyer Berkeley, 30 péniches de débarquement et 98 avions alliés. Des armes et landing-crafts sont abandonnées sur place. Hitler dira à ce propos « C'est la première fois que les Anglais ont l'amabilité de traverser la mer pour offrir à l'ennemi un échantillonnage complet de leurs nouvelles armes ».

    L'opération Jubilée est donc un désastre pour les Alliés mais elle aura permis, au prix du sang, de recueillir des renseignements sur le Mur de l'Atlantique et de préparer la future Opération Overlord de Juin 1944 qui sera camouflée par la manœuvre réussie de déception, appelée Fortitude. Nos amis Canadiens, qui avaient déjà vaillamment combattu en Europe, à Vimy en 1917, ont payé cher cette répétition générale du « Jour le plus long ».

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    Le temps d'aller en fumer un.

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    Chers amis, je dois faire une courte pause dans l'émission de mes bulletins journaliers.

    Je serai muet pendant deux ou trois jours.

    Alors, patience et merci pour votre fidélité.

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    En attendant, revisitez mes articles anciens.

    <o:p>Merci à vous !</o:p>

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    Sous la pression d'un vaste mouvement nationaliste mené par le Pandit Jawaharlal Nehru, président du Parti du Congrès et miné par l'influence internationale grandissante du Mahatma Mohandas Gandhi, avocat de la non-violence active (Ahimsa), le gouvernement britannique se voit contraint d'accorder, le 15 Août 1947, l'indépendance de l'Inde, jusqu'alors « Empire des Indes » depuis 182 ans. Ce sera dorénavant un « Dominion » du Commonwealth.

    Dans le même temps, croyant apaiser les tensions entre les communautés religieuses, et pour donner raison aux exigences de Muhammad Ali Jinnah, le leader de la Ligue musulmane, Lord Mountbatten désigne une Commission chargée d'effectuer la partition en deux Etats, selon des critères de religion majoritaire. Les Hindous et les Sikhs d'une part, les Musulmans d'autre part. L'avocat londonien Cyril Radcliffe, qui ne connaît pas les Indes, trace une frontière qui mutile des zones urbaines et rurales, de populations mélangées. Le Penjab et le Bengale sont à majorité musulmane mais abritent de grosses minorités d'hindous et de sikhs. Lahore et Karachi, villes de commerçants et de fonctionnaires, sont à majorité hindoue. Ce sera le point de départ des massacres inter-ethniques et des déportations de populations.

    Le musulman Ali Jinnah décroche le rêve de sa vie : une Inde indépendante en « deux nations » et non pas une Inde unique qui serait un Etat principalement Hindou. De son côté, Gandhi avait souvent mis en garde contre la partition du pays qui engendrerait, disait-il, la « monstrueuse vivisection » de son pays. La Birmanie et Ceylan (Sri Lanka actuel), majoritairement bouddhistes, ne sont pas des enjeux de cette partition.

    Le nouveau Pakistan (pays des purs) que Redcliffe vient d'arracher à l'Inde est, en outre, séparé en deux parties éloignées l'une de l'autre de 1.800 kilomètres. Le Pakistan occidental (Karachi) et le Pakistan oriental (Dacca) deviennent deux provinces musulmanes d'une République islamique. L'Inde, membre du Commonwealth, devient une République laïque (Delhi) qui promulgue sa constitution en 1950. Les Etats princiers des Indes, souverains, sont laissés libres de choisir la nation qu'ils souhaitent intégrer. Le choix se fera facilement selon la religion du peuple sauf pour trois d'entre eux, dont le Cachemire (ou Kashmir, en haut à gauche pour les non littéraires) pour lequel le contentieux subsiste encore aujourd'hui.

    Pour rejoindre le centre de gravité de leur communauté religieuse, des millions d'indiens vont alors se mettre en mouvement sur les routes et dans les trains. Une migration forcée sans précédent s'organise (encore qu'organisé n'est pas le mot juste). 15 millions de personnes franchissent les frontières dans les deux sens : 9 millions d'hindous et de sikhs quittent le Pakistan, à l'Est et à l'Ouest de la péninsule, alors que 6 millions de musulmans s'exilent d'Inde centrale. Mais, les routes de cet exode deviennent vite l'objet d'un massacre sauvage. Des bandes de toutes communautés, armés de couteaux et de haches, s'acharnent sur les déplacés, femmes et enfants compris. Mêmes scènes d'horreur dans les trains bondés qui amènent les réfugiés des deux côtés, loin de chez eux. Gandhi avait plaidé pour l'harmonie des religions mais des voisins, qui se connaissent, se livrent à un impitoyable massacre. On peut se demander si l'assassinat du Mahatma, le 30 Janvier 1948, n'est pas le dernier meurtre de cette série, plus qu'un geste isolé.

    Ces horribles exactions non contrôlées resteront longtemps dans les mémoires et le moindre incident de frontière entraînera souvent un conflit indo-pakistanais, comme en 1947-49, en 65, en 71-74 quand Rahman proclame la création du Bangladesh (à l'Est) et en 1998-99 où les deux belligérants se livrent même à des menaces d'utilisation d'armes nucléaires. Depuis, les relations restent tendues entre Islamabad et New Delhi, notamment à propos du Cachemire, revendiqué aussi, en partie, par la Chine.

    Que de telles manifestations de haine entre communautés voisines, allant souvent jusqu'à la guerre, dans une région de plus d'un milliard d'habitants, soient encore possibles aujourd'hui, fait frémir quand on sait que ces deux Etats possèdent un armement nucléaire offensif. D'autant plus que le Pakistan est devenu la base arrière des Talibans et de Alkhaïda.

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