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Je ne vous apprends rien en vous disant que ce vin pétillant, célèbre dans le monde entier, le « Champagne », est associé au luxe, aux fêtes et aux succès de tous ordres, privés, sportifs ou professionnels. Selon la légende, c'est un moine bénédictin de l'abbaye Saint-Pierre de Hautvillers, dans la Marne, qui aurait découvert la méthode particulière de fabrication de ce vin effervescent qui régale nos palais. Dom Pérignon est né Pierre, en 1639, à Sainte-Menehould ( lire Menou ), dans l'Argonne de Louis XIV.
Procureur ( c'est-à-dire intendant ) et cellérier de l'abbaye, le bon moine se comporte comme un vrai œnologue avant l'heure, en apportant un soin tout particulier aux vendanges et au choix des raisins, ne laissant à personne d'autre la permission de les goûter. Sa première innovation consiste à assortir systématiquement, avant même de les pressurer, les raisins de diverses origines, apportés par la dîme, soigneusement choisis pour améliorer la qualité de l'assemblage.
Pour boucher plus hermétiquement les bouteilles de « vin tranquille » ( non effervescent ) que l'abbaye produisait, il eut ensuite l'idée, le 04 Août 1693, de verser de la cire d'abeille dans le goulot. Quelques semaines plus tard, les bouteilles explosèrent, révélant que le sucre contenu dans la cire avait provoqué, en tombant dans le vin, une seconde fermentation qui avait soumis les bouteilles à une pression trop forte. La méthode champenoise, par fermentation dans la bouteille, venait de naître. On dit aussi que Dom Pérignon aurait découvert le procédé en visitant une autre abbaye bénédictine, à Saint-Hilaire, où un moine avait déjà apprivoisé le phénomène, depuis 1531, dans sa production de vin à bulles qu'il nomma la « Blanquette de Limoux ». Il aurait ainsi importé la méthode dans la région d'Epernay et expérimenté de manière empirique la conservation de ce « vin du diable » ou « saute-bouchon ».
On prête aussi à Dom Pérignon l'emploi du bouchon de liège maintenu à la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse. Aujourd'hui, les bouchons ont cette célèbre forme de champignon et sont entrés par compression forcée dans le goulot avant d'être maintenus, sous le col du goulot, par un « muselet » en fer torsadé qui empêche le bouchon de sauter tout seul, sous l'effet du gaz emprisonné dans le vin. Une plaque ronde en fer blanc, appelée couramment capsule, empêche le fil de fer de s'enfoncer dans le bouchon. Les collectionneurs, dit placomusophiliens, en raffolent.
Le champagne ne se boit pas dans un vulgaire verre mais dans une flûte ( genre de soliflore allongé ) ou mieux, dans une coupe dont la forme arrondie, dit-on, serait le résultat du moulage d'un sein de Marie-Antoinette, la femme de Louis XVI. D'ailleurs, on ne vous invitera pas à boire du champagne mais à le « sabler ». Ce qui ne veut pas dire qu'on y ajoute du sucre pour le boire au dessert mais qu'on l'avale d'un coup, en faisant « cul sec ». Du moins était-ce là l'acception ancienne remplacée par le sens moderne de boire en abondance, lors d'une fête.
Avant de le sabler ( avec un L ), un invité sensible à la tradition, qui date des hussards de Napoléon, voudra-t-il « sabrer » ( avec un R ) la bouteille pour en faire jaillir la mousse avec panache. Dans ce cas, il prendra un sabre ( ou toute autre lame lourde de cuisine ) pour le faire glisser, d'un geste vif et ample, le long du goulot et faire sauter le bouchon, encore serti de sa bague de verre, avec un bruit caractéristique mêlé aux applaudissements.
L'église abbatiale de Hautvillers est aujourd'hui la propriété de la maison de Champagne Moët & Chandon, appartenant à Bernard Arnault, première fortune de France. 25 millions de bouteilles, dont le Dom Pérignon, la cuvée des rois et des prélats, sont produites tous les ans, depuis 1743. Il existe 284 maisons de négoce en vin de Champagne dont 12 grands groupes ayant chacun leur château.
En 1961, pour le lancement de son millésime 1955, Madame Bollinger répondit à un journaliste du London Daily Mail, qui l'interrogeait sur sa consommation : « Je le bois lorsque je suis joyeuse et lorsque je suis triste. Parfois, je le prends quand je suis seule. Je le considère obligatoire quand j'ai de la compagnie. Sinon, je n'y touche jamais, à moins que je n'aie soif ».
Dom Pérignon, lui, a rejoint Dyonisos et Bacchus en 1715, en même temps que Louis XIV, le roi soleil. Tous deux avaient fait briller leur art ou leur siècle à leur manière. A ta santé, Pierre !
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Tout auréolé de son succès obtenu par le percement du canal de Suez, le Français Ferdinand de Lesseps se lance dans le percement du canal dit de Panama qui va relier les deux océans Atlantique et Pacifique. Une si faible bande de terres et de lacs, en Amérique centrale, devrait être percée facilement et éviter aux super-tankers et porte-conteneurs ( qui n'avaient pas encore ces noms à l'époque ) de faire le grand tour par le cap Horn au Sud de l'Argentine, comme celui de Suez avait permis d'éviter le contour par le Sud de l'Afrique.
Avant l'arrivée des Européens au XVème siècle, les Amérindiens circulaient déjà sur des routes qui rejoignaient les deux rives. Puis le Portugais Magellan et Charles Quint au XVIème, émirent aussi l'idée d'un canal. Mais les moyens manquaient. Lesseps crut pouvoir les réunir facilement. Il rachète les droits de Bonaparte Wyse qui avait obtenu, en 1878, une concession de 99 ans avec la Colombie et commence la construction en 1881. Son idée est de faire un canal sans écluses, à niveau en quelque sorte, pour ne pas ralentir la navigation.
Mais le terrain du golfe de Panama n'est pas aussi simple à creuser que le désert d'Egypte et les conditions météorologiques et naturelles sont déplorables, humidité, roches dures, tremblements de terre et éboulements, crues en saison des pluies, vase de sédimentation, dénivellation entre les deux extrémités du percement. Bref, des retards interviennent, augmentés par les maladies tropicales des ouvriers, malaria et fièvre jaune, si bien que le coût des travaux est bientôt exorbitant par rapport aux prévisions. La situation financière s'aggrave encore quand Lesseps se laisse enfin convaincre, en 1887, qu'il faut jalonner le canal d'écluses dont il confie la construction à Gustave Eiffel. En 1889, la liquidation de la « Compagnie universelle du canal interocéanique de Panama » est prononcée et une plainte sera même déposée, deux ans plus tard, pour fraude et abus de confiance contre les administrateurs, puis une autre pour corruption de parlementaires. Exit, de Lesseps.
Une Compagnie nouvelle est créée qui offre aux Etats-Unis la propriété du canal et les droits afférents mais ceux-ci préfèrent signer, en Janvier 1903, un traité avec la Colombie pour l'exploitation, pour 100 ans, d'une large bande de territoire de part et d'autre du canal. En Août, le Congrès colombien rejette ce traité. Désappointés, les Américains favorisent alors le soulèvement des séparatistes panaméens contre la Colombie. La République de Panama est proclamée. On peut signer avec elle, en échange de la garantie de son indépendance, un nouveau traité qui offre aux USA la concession à perpétuité du canal et le contrôle d'une zone de 16 km de large. En 1904, les Etats-Unis rachètent à la compagnie française tous ses droits et reprennent les travaux là où ils avaient cessé.
Dix ans plus tard, le 03 Août 1914, le cargo panaméen SS Cristobal est le premier à franchir le canal sur toute sa longueur. L'inauguration officielle aura lieu le 15 Août. Dorénavant, pour aller de New York à San Francisco, il « suffit » de voguer 9.500 km au lieu des 22.500 nécessaires par le Cap Horn. Mais les écluses, pourtant larges de 33 mètres, limitent le passage des gros navires, assujettis au « panamax », dimensions et tirant d'eau maximum. C'est pourquoi, il a été décidé d'élargir les écluses pour accepter des tankers de plus grande taille. Les travaux ont commencé en 2007.
Aujourd'hui, bien que rétrocédé au Panama, le canal est toujours considéré comme une voie d'eau intérieure par les Etats-Unis. Les droits de passage varient en fonction du tonnage, du nombre de conteneurs embarqués et du type de cargaison et tournent autour de 54.000 dollars en moyenne. Non négligeable quand on sait que le canal voit passer 15.000 navires par an. Le contrôle du canal est donc d'une importance stratégique. Les Chinois s'intéressent grandement à sa gestion et ont déjà obtenu une concession de 25 ans, en 1999, pour des terminaux de conteneurs. Des études ont aussi été lancées pour des canaux concurrents, plus larges, au Mexique, Colombie ou Venezuela. Car le risque existe qu'une décision unilatérale, du type de celle de Nasser en 1956, change la donne et donc les flux financiers ou qu'une action terroriste ne conduise à son obstruction pérenne.
On raconte que le peintre impressionniste Gauguin fut employé comme terrassier sur le chantier du canal. Quelle chance qu'il ne fut pas parmi les 25.000 ouvriers qui y laissèrent leur vie. Il avait déjà échappé au rasoir de Van Gogh, le soir où celui-ci s'est coupé l'oreille. Un veinard, ce Paul.
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Au moment où les prétendants à l'investiture finale aux USA se disputent sur le maintien des troupes américaines en Afghanistan et en Irak, il est intéressant de revenir sur un épisode qui fit de JFK, John Fridgerald Kennedy, un héros de la guerre dans le Pacifique en 1943.
Suite à l'abandon de ses études à la Stanford Graduate School, fin 1940, John souhaite rentrer dans la Marine. Son état de santé, notamment ses problèmes de dos, l'en empêchent mais l'intervention de son père, Joseph Kennedy, ambassadeur à Londres, auprès des autorités de l'US Navy, va lui permettre d'intégrer ce corps au printemps 1941 puis d'être promu au grade d'Enseigne de vaisseau en Septembre de la même année.
En 1942, il suit la formation de l'Ecole des Patrouilleurs Torpilleurs (PT) à Melville, dans le Rhode Island dont il deviendra instructeur. En Février 1943, il est affecté à la base de Tulagi, sur l'île de Rendova qui fait partie des îles Salomon (archipel du Pacifique, Nord Est de l'Australie, là où se trouve aussi Guadalcanal). Embarqué sur le USS Rochambeau, il y arrivera le 16 Avril 1943 pour prendre le commandement du lance-torpilles PT-109.
Depuis Pearl Harbor, le 07 Décembre 1941, le Japon et les Etats-Unis sont en guerre. Aussi, lorsque le Lieutenant John F. Kennedy quitte le port à la tête de son PT, aux côtés d'autres embarcations, pour rejoindre la Nouvelle Géorgie où les Japonais ont construit un aérodrome, il sait qu'il n'y va pas pour se baigner mais qu'il participe sûrement à un débarquement de vive force. Les Japonais possèdent quelques centres de résistance sur des îlots comme Kolombangara ou Munda qu'ils ravitaillent par des bateaux que les GIs appellent « Tokyo Express ». Et c'est justement un Tokyo Express que l'escadre de patrouilleurs américains va rencontrer, dans la nuit du 1er au 2 Août 1943, quand 4 destroyers japonais, avec 1.000 soldats à bord et 70 tonnes de matériels, quittent le détroit de Bougainville pour se diriger vers la base de Vila.
Le croisement n'eut lieu qu'au retour de la mission japonaise, alors que les navires, après avoir déchargé leur cargaison, sont à pleine allure dans la nuit sans lune. Le commandant d'un patrouilleur US a juste le temps de voir quatre taches lumineuses sur son radar lorsque le destroyer Amagiri, de 2.050 tonnes et 115 mètres, quatre fois plus gros que le frêle PT de John, de 24 mètres, le percute par le travers et le coupe en deux. Deux marins américains sont tués sur le coup et un autre grièvement brûlé par l'explosion de la soute à carburant. Les autres torpilleurs n'ont rien vu de l'éperonage et les rescapés s'accrochent au reste de la coque en attendant le secours qui ne viendra pas. Vers quelle île nager sans tomber dans les mains de l'ennemi ?
Sur toutes les îles occupées par les Japonais, les Australiens avaient placé des espions qui renseignaient les troupes américaines. Ce fut le cas du Lieutenant de vaisseau Arthur R. Evans des Marines qui, depuis son poste d'observation de Kolambangara, avait vu l'explosion survenue sur le PT de John mais il en conclut qu'il n'y aurait pas de survivant. C'est ce renseignement qui arriva au PC de Guadalcanal.
Les rescapés, dont le brûlé que John tirait lui-même derrière lui, avaient réussi à atteindre un atoll puis un autre plus prêt des passages de navires, d'où ils purent faire comprendre à deux indigènes rencontrés, Biuku et Eroni, que leur pirogue pourrait porter un message au premier américain qu'ils trouveraient sur leur route. Par chance, ces indigènes connaissaient l'existence d'Evans. C'est ainsi qu'une coque de noix de coco gravée au couteau servit de message de détresse pour le futur Président des Etats-Unis dont les « exploits » militaires furent largement relayés dans les médias par son millionnaire de père. Souffrant toujours du dos et atteint par la malaria, Kennedy quittera les îles Salomon en Décembre 1943 juste à temps pour passer, en héros décoré, les fêtes de fin d'année aux USA.
Le lendemain de son investiture comme Président des Etats-Unis, donc le 21 Janvier 1961, JFK invitera tous les survivants du PT 109, ainsi que le Lt Arthur R. Evans, à la grande parade présidentielle où une réplique du torpilleur sera exposée. Il faudra attendre 2007 pour que le dernier indigène sauveur de John soit enfin honoré.
Hélas ( je devrais dire Dallas ) pour JFK, les eaux troubles de la politique furent moins souriantes que celles du Pacifique.
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Il apparaissait peu probable qu'un homme comme Claude, bègue, gauche et à l'élocution hésitante, devienne Empereur romain. Et pourtant, c'est bien ce prince effacé, peu politique mais érudit qui réussit à mettre la Bretagne ( Angleterre actuelle ) à genoux et qui bénéficia, de ce fait, du « triomphe » réservé aux seuls vainqueurs de la trempe de César et Auguste.
Après l'assassinat, en 41, de son neveu Caligula, le seul à l'avoir sorti de ses livres pour le faire consul (en 37), Claude se trouvait être le seul descendant de la lignée Auguste, Tibère, rescapé des purges sanglantes qui avaient entaché Rome pendant qu'il déchiffrait paisiblement l'ancienne écriture des Etrusques, faute d'avoir obtenu quelque magistrature. Les soldats de la garde prétorienne, inquiets à l'idée que le meurtre de leur chef Caligula ne menace leurs privilèges, en offrant enfin aux sénateurs l'opportunité de restaurer la République, se sont souvenus de cet héritier falot mais légitime, quoique âgé de 52 ans et sont allés le débusquer dans la cachette qu'il occupait en pensant échapper aux représailles de l'assassinat de son neveu. Mené au camp des prétoriens, il fut reconnu imperator par ceux-ci, puis par les sénateurs penauds.
Né le 1er Août 10 avant JC, à Lugdunum en Gaule, le Lyon d'aujourd'hui, Tiberius Claudius Nero Drusus Germanicus, dit Claude, est donc le premier empereur romain né hors d'Italie. Dénigré par les siens dès son plus jeune âge, il se méfie des intrigants et commence son règne en achetant l'Armée et en liquidant les meurtriers de Caligula, histoire de calmer les futures ambitions d'un candidat tyrannicide. Puis le « principat » de Claude, sa façon de gouverner, s'installa de façon bien différente à celle de ses prédécesseurs, Auguste, Tibère ou Caligula. Peu désireux de partager le pouvoir avec les aristocrates arrogants du Sénat, ceux-là même qui l'avaient tant méprisé, il s'entoura de ministres choisis parmi les anciens esclaves de la maison impériale. Ces « affranchis », souvent grecs, les Pallas, Narcisse ou Calliste, ne rendaient de comptes qu'à l'empereur et ne recevaient d'ordres que de lui. Une manière comme une autre de mettre le Sénat romain sur la touche.
Le gouvernement avec ces affranchis fut profitable à l'Empire qui put mener de grands travaux (assèchement de lacs, routes, pont du Gard, rénovation d'aqueducs), instaurer la paix intérieure et, cerise sur le gâteau, intégrer, en 47, cinq provinces dont la riche province de (Grande)-Bretagne à l'Imperium romanum. Ayant ouvert l'administration aux non romains, gaulois ou grecs, Claude s'était réservé le domaine judiciaire dans lequel il excellait. « Il rendit toujours la justice avec beaucoup de zèle ... ne s'en tenait pas toujours aux termes de la loi, mais la rendait plus douce ou plus sévère, selon sa droiture et son équité naturelles », commente l'historien Suétone. Hostile aux religions étrangères, il bannit les Juifs de Rome, en 49, pour prosélytisme actif et poursuit le druidisme.
Claude n'eut, hélas, jamais beaucoup de chance avec les femmes. Il divorça de ses deux premières épouses car l'une était volage et l'autre s'opposait à lui « pour des différents légers », note encore Suétone. Mais il fit ensuite deux autres mauvais choix avec Messaline, la prétendue dévergondée et Agrippine, ambitieuse et sans scrupule. Pendant l'absence de son empereur de mari, en vacances sur le port d'Ostie qu'il avait créé, Messaline épouse son beau Silius en grandes pompes. Provocation, mariage de carnaval ou complot d'affranchis déçus? Toujours est-il que Claude se doit, à son retour, en 48, de la faire transpercer par un glaive, ce qui fait le bonheur de la jeune nièce, Agrippine, la fille de Germanicus, qui voulait à tout prix exercer elle-même le pouvoir, en attendant de propulser son fils sur le trône. Ce qu'elle réussit, après avoir envoûté Claude au point qu'il déshérite son propre fils, Britannicus ( cognomen-surnom- qu'il lui avait donné après la conquête de la Bretagne ) au profit de Néron, le fils qu'avait déjà Agrippine. Dès la fin de l'année 49, celle-ci reçut le titre prestigieux de Augusta ( impératrice ) puis, moyennant l'administration d'un plat de champignons vénéneux à son glouton de mari, elle put prendre progressivement le contrôle des rouages de l'Etat avant de les confier à son fils.
Quand on a la hantise du complot, on se méfie plus volontiers d'un soldat ou d'un messager que d'un plat d'amanites servi par de douces mains. Adieu, Claude, tu auras bien tenu ton rang.
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