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Le 19 Février, c'est aussi :
La disparition en 1951 de l'écrivain français André Gide, insaisissable défenseur des plaisirs assumés, comme son homosexualité par exemple, fervent disciple puis pourfendeur acharné du communisme, préoccupé de la responsabilité de l'écrivain qui s'oppose au colonialisme. On lui doit notamment « Les nourritures terrestres ».
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>La disparition en 1988 du poète français René Char, jeune adhérent au mouvement surréaliste, résistant et engagé dès 1940 mais dont les textes sont souvent hermétiques. Tout son travail résidait dans l'épuration de ses phrases jusqu'à les réduire à de fulgurants instantanés.
<o:p> </o:p>La disparition en 2001 du chanteur compositeur et interprète narbonnais Charles Trenet qui va révolutionner le music-hall et la chanson française en lui apportant du rythme, de la fantaisie et de la poésie. Révélé par « Je chante » créé par Maurice Chevalier en 1937, il fera chanter <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la France">la France</st1:PersonName> entière avec « Y a de la joie » « Boum » « La mer » « Nationale 7 » « Mes jeunes années » « Douce France » ou « Le jardin extraordinaire ».
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Ayant laissé progressivement le pouvoir depuis les années 1980 du fait de sa maladie de Parkinson, Deng Xiaoping meurt le 19 Février 1997 en laissant une Chine puissante et conquérante. On se souvient récemment de lui comme le dirigeant qui a ordonné le massacre de la place Tien An Men en Juin 1989.
Né en 1904 dans une famille de propriétaires fonciers du Sichuan, Deng Xixian ( son vrai nom jusqu'en 1927 ) fait des études en France comme bien d'autres futurs dirigeants chinois ( Zhou Enlai notamment qui l'initie au communisme ). Il participera à la longue marche de Mao Zedong en 1934/35 et occupera diverses responsabilités jusqu'en 1959, année où la politique désastreuse du Grand bond en avant de Mao le pousse au pouvoir avec Liu Shaoqi. Mais la révolution culturelle l'écartera pour un temps. Victime des purges, il se fera discret jusqu'à son retour en grâce en 1973.
A la mort de Mao en 1976, Deng use de formules démagogues pour s'attirer le soutien du peuple et du parti. En 1978, il devient le Chef suprême de la République Populaire de Chine et met tout de suite en marche un chantier de réformes pour moderniser la Chine de manière prudente ( traverser la rivière en tâtant les pierres ) mais résolue . Ce chantier de réformes touchait à la fois le système juridique, politique, économique, social et les relations de la chine avec ses voisins et le reste du monde. En affirmant que le communisme ne signifie pas partager la pauvreté, il fait de l'économie une priorité nationale. Ce fut l'économie de marché socialiste ( ou le capitalisme à la chinoise ) dont les réformes étaient d'abord testées à l'échelon local avant d'être généralisées. Grande réussite dans le domaine de l'agriculture et de l'industrie légère mais échec dans ses tentatives de réformer le secteur industriel d'Etat dans les principales villes intérieures. De plus, corruption et inflation accompagnèrent les changements dans les années 1980
Dix ans après la mort de Deng Xiaoping, l'héritage du père des réformes chinoises est visible à chaque coin du pays, devenu, après la rétrocession de Hong Kong, la quatrième puissance économique mondiale. C'est la Chine qui a remplacé les anciennes puissances coloniales en Afrique, par exemple. Les milliers de journalistes qui vont déferler sur Pékin à l'occasion des Jeux Olympiques en Juin 2008 vont pouvoir s'en faire une idée plus précise.
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Initiateur de la Réforme protestante qui déchire l'Europe du XVIème siècle, le moine allemand Martin Luther ( à ne pas confondre avec Martin Luther King ) décède à Eisleben en Allemagne, le 18 Février 1546. Trompant les attentes de son père ( qui le poussait à poursuivre de brillantes études de droit ) en embrassant la voie monastique, il entre en 1505 au couvent des Augustins d'Erfurt. Rigoureux, menant une vie des plus ascétiques, il est indigné par les abus de l'Eglise romaine, qui marchande le salut de ses ouailles contre l'argent des « indulgences » lesquelles permettent de financer la construction de la basilique Saint Pierre. Docteur en théologie, il se fait connaître, en 1517, en publiant 95 thèses ( dites de Wittenberg ) contre ces indulgences et en critiquant l'autorité du Pape et l'infaillibilité du concile. Parce qu'il dénonce publiquement les dérives morales et financières du clergé catholique, il est excommunié par le Pape Léon X en 1520, brûle la bulle papale au lieu de se rétracter et sera mis, de ce fait, au ban du Saint Empire Germanique un an plus tard ( Edit de Worms ) par Charles Quint, malgré l'appui de puissants princes allemands.
Le schisme est entériné, et le luthéranisme, église séparée de Rome, prend de plus en plus d'ampleur. Luther parvient à diffuser sa propre conception de la pratique religieuse, reposant sur une foi personnelle et intérieure indépendamment de toute autorité temporelle. Par le baptême et la foi, dit-il, tous les croyants sont égaux et ont un accès direct à Dieu sans passer par un prêtre. Il façonnera le « petit » et le « grand Catéchisme » à l'usage du peuple d'une part et des pasteurs de l'autre, ne conservera que deux Sacrements ( le baptême et l'eucharistie ) et supprimera le célibat des prêtres.
Illustrant sa réforme, il se marie lui-même en 1525 avec une ancienne religieuse dont il aura six enfants. Martin Luther aidera Jean Calvin, le réformateur français, dans sa chasse aux sorcières et s'en prendra aussi aux Juifs, coupables à ses yeux de ne pas s'être convertis à la nouvelle religion.
Il laisse en mourant une oeuvre écrite considérable, notamment la traduction de la Bible latine dans la « langue du peuple ». Son oeuvre influence durablement l'Europe, notamment les cultures germaniques et anglo-saxones, et détermine les contours du protestantisme. Son appel à « la noblesse chrétienne de la Nation allemande » sera repris, plus tard, par le philosophe Hegel et, en le détournant, par les nazis.
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Chers amis blogeurs. Désolé !
Je vais faire une pause dans la publication de mes articles journaliers. Je m'absente quelques jours et là où je vais, je n'aurai pas Internet. Donc pas de billet historik.
Profitez en pour lire mes anciens articles que vous avez zappés.
Je vous laisse cette image de ces deux rigolos en souhaitant qu'ils vous donnent du punch et une bonne dose de bonne humeur.
A bientôt. Papyves.
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Après le débarquement en 1945, les Alliés décident de pilonner les grandes villes allemandes, signifiant ainsi clairement au peuple allemand sa défaite et annihilant tout reste de confiance dans le régime hitlérien. La magnifique ville de Dresde, appelée "la Florence de l'Elbe", paiera l'un des plus lourds tributs à cette politique de destruction réalisée par le « bomber command » de Winston Churchill. Dans la nuit du 13 au 14 Février 1945, les avions Lancaster de la Royal Air Force britannique déversent 7 000 tonnes de bombes incendiaires, sans interruption durant une quinzaine d'heures, sur l'ancienne capitale du royaume de Saxe, rasant 800 ans d'histoire et faisant au bas mot 35 000 victimes écrasées, brûlées vives ou asphyxiées.
Au moment de l'attaque, Dresde est totalement bondée et sans défense, tous ses canons anti-aériens ( la Flak ) ont été envoyés sur le front et la chasse ne pourra être avertie à temps. En plus des 700.000 habitants, 500.000 réfugiés venus de l'Est de l'Allemagne peuplent la ville qui n'avait qu'un intérêt artistique et architectural et non pas stratégique, hormis le nœud de communications. Beaucoup de victimes disparaissent en fumée sous l'effet d'une température souvent supérieure à 1000°C, la moitié des habitations est détruite, réduites en cendres et le quart des zones industrielles est atteint. Les dernières vagues d'assaut n'ont aucun mal à se repérer du fait du brasier visible à distance. Ce sont les B-17 de l'US.Air Force qui achèveront le travail sur une ville déjà en ruines.
Mais plus de 60 ans après, Dresde se dresse à nouveau, plus belle que jamais, comme un pied de nez à la guerre. La ville renaît de ses cendres et ses trésors, mis à l'abri des bombardements, sont aujourd'hui exposés au château de Versailles.
Conçue pour faire plier la volonté de résistance adverse et accélérer la capitulation, cette opération radicale nous rappelle les deux bombes d'Hiroshima et de Nagasaki, encore plus meurtrières. Faut-il vraiment en arriver jusque là ?
Quelle imbécillité, la Guerre !
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