• Sherlock Holmes vit toujours.

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    Alors qu'ils se moquent de savoir qui en est l'auteur, les inconditionnels lecteurs des enquêtes du détective anglais Sherlock Holmes sont persuadés que le personnage a vraiment existé et qu'il a bien résolu les énigmes compliquées que ce cher Docteur Watson, son fidèle compagnon, a bien voulu écrire.

    On prétend que le nom de Sherlock vient de « Cher Lecoq » que Conan Doyle, l'auteur, le vrai, aurait découvert dans « Monsieur Lecoq » sous la plume d'Emile Gaboriau, l'un des inventeurs du roman policier. Le célèbre détective Sherlock Holmes et son ami, le docteur Watson, apparaissent en 1887 dans une nouvelle intitulée « A study in scarlet », une étude en rouge, dans laquelle les capacités déductives du vieux célibataire maniéré font déjà recette. La seconde publication, « Le signe des Quatre », en 1890, le rend définitivement célèbre.

    Arthur Conan Doyle naît, en 1859, dans une fratrie de 9 enfants et rédige déjà le journal de l'école, à la Public school de Stonyhurst où il est admis en s'inspirant d'Edgar Poe et de Jules Verne. Après des séjours linguistiques à Paris et en Allemagne, il fait des études de médecine, de 1876 à 1881. C'est en observant ses professeurs qu'il trouvera la matière pour créer ses futurs personnages. Son cabinet médical n'est pas surchargé et il a le temps d'écrire. Outre les aventures de Sherlock Holmes, sous forme de nouvelles, viendront notamment « Le chien des Baskerville », « Le monde perdu », « Les exploits du brigadier Gérard » ou « La vallée de la peur ».

    Après l'énorme succès des 6 premières nouvelles, le directeur du Strand Magazine souhaite en commander d'autres à son auteur. Mais Doyle ne prise guère ces intrigues alimentaires et souhaiterait plutôt que ses autres publications, ignorées, soient mieux accueillies. Il refuse ou alors exige 50 £ par titre (une grosse somme à l'époque), ce que l'éditeur accepte. Du coup, Doyle abandonne son cabinet de médecine qui de toute façon végétait et décide de se consacrer à l'écriture. Un second volume des enquêtes du génial détective suivra donc mais au grand dam de Doyle lui-même qui ne peut plus s'en détacher, tant il croule sous les lettres d'admirateurs ou de demandes de conseils juridiques dans des affaires privées. Excédé, Conan Doyle décide de faire disparaître son héros qui trouvera la mort, en 1891, lors d'une confrontation avec son éternel rival, le professeur Moriarty, au fond d'un gouffre suisse.

    Plus de héros, plus d'astreinte, Doyle va désormais se consacrer librement à la rédaction d'autres romans fantastiques, d'aventures et de science-fiction et même d'œuvres ésotériques et de spiritisme. Mais les lecteurs ne l'entendent pas de cette oreille. Sherlock Holmes ne peut pas disparaître, « débrouillez vous pour le ressusciter » lui intiment ses fans. Doyle tiendra 12 ans sans céder puis le fera réapparaître, en 1903, pour 13 autres nouvelles aventures, en acceptant la proposition alléchante d'un éditeur américain.

    En même temps, Doyle s'investit en Afrique, en participant à la guerre des Boers, au sein d'un hôpital monté à ses frais, de 1900 à 1901, dénonce les crimes commis au Congo par l'administration belge, dans son livre « Le crime du Congo », intervient pour rétablir la vérité dans l'affaire d'un Juif allemand injustement condamné à mort et sera correspondant de guerre pendant le premier conflit mondial.

    En 1916, Doyle annonce, dans la revue spirite Light, sa conversion au spiritisme. Dès lors, il sillonnera le monde pour faire des conférences sur le sujet, prêchant le salut de l'humanité par la science. A l'issue de ses voyages, en 1929, il est exténué et sera victime d'une crise cardiaque. Le 07 Juillet 1930 au matin, Sir Arthur Conan Doyle décède dans sa villa de Crowborough.

    Mais Sherlock Holmes est immortel et vit toujours dans des associations et des musées américains, anglais ou australiens, entre autres. Son bureau du 221 rue Baker street, pure fiction, a du être reconstitué, à Londres, à l'identique de ce que l'écrivain avait dépeint dans ses nouvelles. Le héros est bien vivant dans la mémoire collective, comme Hercule Poirot le sera un peu plus tard.

    Seuls les écrivains sont mortels. Elémentaire, mon cher Watson !

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  • Commentaires

    1
    Lundi 7 Juillet 2008 à 12:41
    mortels
    les écrivains sont mortels mais ne sont pas seuls. Les erreurs peuvent l'être aussi. Dans cette perspective, peux-tu vérifier si j'ai bien corrigé ton lien sur mon site? amitiés Jacques
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    2
    Lundi 7 Juillet 2008 à 13:01
    Lien correct
    Merci Jacques. Cette fois-ci, le lien sur mon blog renvoie au bon endroit. Amitiés.
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