• La guerre des 6 jours.

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    Aussitôt après la création de l'Etat d'Israël, les pays arabes voisins, qui n'en veulent pas, vont lancer la première confrontation, en 1948-1949, suivie de celle de Suez en 1956. Mais c'est la troisième tentative d'écrasement de l'Etat hébreu, en 1967, qui sera la perte de leur cause et leur plus grande humiliation.

    Après toute une série de provocations arabes, Israël attaque préventivement l'Egypte, le 05 Juin 1967, et se rend maître de la région en quelques jours. C'est la « Guerre des six jours ».

    En Avril déjà, après moult accrochages, une escarmouche à la frontière avec la Syrie, suite à des tentatives de détournement de l'eau du Jourdain, s'était soldée par la perte de 6 Mig 21 syriens et 1 Mystère israélien. Le président Egyptien, Gamal Abdel Nasser, confiant dans le soutien soviétique, fait monter la pression en fermant aux Israéliens l'accès du détroit de Tiran, qui commande le débouché du port israélien d'Akaba vers l'océan indien. Le 14 Mai, il envoie deux divisions dans le Sinaï et demande le retrait des observateurs de l'ONU, en poste à Charm-el-Cheik et à Gaza. Puis, le 04 Juin, l'Irak rejoint le pacte militaire qui unit déjà Egypte, Syrie et Jordanie. « Notre objectif est clair » dira son Président, « rayer Israël de la carte ».

    C'en est trop pour l'étoile de David qui ordonne au ministre de la Défense, Moshe Dayan, le héros de Suez, et aux généraux dont Itzak Rabin, de lancer l'attaque surprise qu'ils piaffaient de déclencher. Le 05 Juin à l'aube, les 40 Mirage III et Super-Mystère vont anéantir, en deux vagues et une matinée, 400 Mig et Tupolev de l'aviation égyptienne sur ses bases.

    La supériorité aérienne acquise, Tsahal ( l'Armée israélienne ) peut, dès lors, se lancer dans le désert du Sinaï et la bande de Gaza. Les troupes égyptiennes sont dispersées et se replient dans une complète débandade meurtrière.

    Non averti de la disparition de l'aviation égyptienne, le roi Hussein de Jordanie ne respecte pas le pacte de non agression avec Israël et attaque, à son tour, par l'Est. La riposte sera immédiate et les avions Hawker Hunter jordaniens anéantis, au sol. Le 09 Juin, Tsahal monte à l'assaut du Golan, le plateau syrien d'où l'artillerie est en mesure de bombarder impunément les plaines de Galilée.

    Les gains territoriaux de l'Etat hébreu sont considérables : au Sud, Gaza et la péninsule du Sinaï sont occupés avec la base égyptienne de Charm-el-Cheik, au Nord, le plateau du Golan est enlevé aux Syriens et à l'Est, la Cisjordanie et la partie orientale de Jérusalem passent sous contrôle israélien. Les six jours de guerre auront fait 680 morts israéliens contre 21.000 morts arabes et 2.560 blessés israéliens contre 45.000 blessés du côté arabe.

    Grisée par sa victoire, Israël plonge dans une euphorie sans précédent, confortée par le soutien clair des Etats-Unis. Les juifs sont, en effet, revenus sur les Lieux Saints bibliques, le mur des Lamentations à Jérusalem, le caveau des Patriarches à Hébron, le tombeau de Joseph à Naplouse et ils ont l'intention d'y rester, en dépit des injonctions de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU qui exige le retrait israélien des territoires occupés. Bien au contraire, c'est la politique de colonisation qui va se mettre en place.

    Malgré quelques succès locaux, c'est l'humiliation pour les pays arabes. Une blague circule en Israël : deux généraux discutent « on n'a rien à faire » dit l'un, « faisons la guerre » dit l'autre, « et que fera-t-on l'après midi ? ».L'échec des nationalistes arabes, comme Nasser, et des baasistes syriens à vaincre Israël va entraîner un fort ressentiment qui se concrétisera dans la création de l'OLP ( Organisation de Libération de la Palestine ) et l'émergence de l'islamisme politique, souvent violent.

    Pourtant, la plupart des Israéliens et des Palestiniens, au fond d'eux-mêmes, espèrent toujours la conclusion d'un accord qui pourrait leur apporter la paix mais la solution ne semble pas plus accessible aujourd'hui qu'il y a 40 ans. Les haines et la méfiance entre les deux peuples sont profondes, la violence toujours présente.

    Sans doute, si les Israéliens avaient rendu rapidement les territoires occupés, après leur victoire éclair, la face du Moyen-Orient en eut été changée. On ne sait, aujourd'hui, combien d'années seront encore nécessaires pour que Israéliens et Palestiniens s'accordent pour vivre ensemble, côte à côte. Il n'y a pas d'autre solution. L'érection de murs est absurde.

    Voyez la vidéo.

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