• Hernan Cortès anéantit les Aztèques.

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    Le peuple Aztèque, avant la découverte des Amériques par Christophe Colomb, était le peuple « élu du soleil pour diriger le monde ». En 200 ans, ils étaient passés du statut de nomades à celui de conquérants dominateurs de la vallée de Mexico. Bien organisés socialement et politiquement, maîtrisant l'agriculture, ils bâtirent un Empire fort, respecté de tous leurs voisins.

    Les Aztèques ne craignent personne sauf la colère des dieux et du soleil dont il faut régénérer l'énergie en lui offrant le sang de victimes humaines lors de sacrifices sanglants répétés. Ces sacrifices religieux, qui consistent souvent à arracher, à vif, le cœur de la victime et à l'offrir sur une pierre sacrée, nécessitent de nombreux prisonniers de guerre, d'où les fréquentes expéditions et razzias qui en ont fait de valeureux guerriers.

    Un aventurier espagnol ambitieux, cousin de Francisco Pizarro qui découvrira les Incas, Hernan Cortès, insatisfait des trésors naturels des Antilles que se disputent déjà trop d'aventuriers européens, a vent des richesses de ce peuple éloigné. Il affrète 11 navires avec armes et bagages, en Février 1519 depuis Cuba et descend vers le golfe d'or annoncé.

    L'un des Dieux aztèque et toltèque, nommé Quetzalcoatl, le « Dieu serpent à plumes », devait revenir d'une expédition avec des compagnons aux armures dorées, l'année du roseau, soit en 1519. Lorsque Hernan Cortès débarqua à Vera Cruz, au printemps 1519, avec 500 hommes, dans son habit de Conquistador, au milieu de ses 15 cavaliers, les amérindiens autochtones qui n'avaient jamais vu de chevaux ni de fusils, le prirent aussitôt pour l'apparition de leur Dieu et lui firent un accueil cordial et craintif. Grâce à une indienne servant d'interprète, Cortès apprit l'existence de la capitale de cet Empire, la riche Tenochtitlan, 300.000 habitants, que dirigeait le Tlatoani (chef) Moctezuma. L'expédition pour l'atteindre dura jusqu'au mois de Novembre, avec l'aide de peuplades opposées aux Aztèques. Moctezuma fut lui aussi impressionné par les visiteurs et ouvrit grand les portes de la ville à ce descendant du Dieu. Mais, une fois dans la place, Cortès emprisonne l'empereur et gouverne à sa place la magnifique cité.

    Cependant, on informe Cortès qu'un navigateur rival a débarqué. Il confie alors les clefs de la cité à un lieutenant et se rend sur la côte. Ne le voyant pas revenir de ce long périple, les amérindiens le croient disparu et se révoltent contre les Espagnols restés à Tenochtitlan. Rapidement informé, Cortès rebrousse chemin et galope au secours de ses compatriotes. Mais les Aztèques sont déchaînés par la mort de leur chef, Moctezuma, et encerclent les Espagnols qui ne peuvent quitter les marais. C'est la déroute pour l'expédition de Cortès qui échappe de peu à la mort, au cours de cette « Noche triste ». Piqué au vif, il rassemble toutes les forces qui lui restent fidèles, indiens compris, et repart au combat contre le nouvel empereur, Cuauhtémoc, le 13 Août 1521. Ses armes modernes font merveille contre les boucliers de cuir et de plumes et le carnage de plusieurs milliers d'Aztèques est complet.

    Sur les ruines de la ville ancienne, sera construit Mexico et la « Nouvelle Espagne » sera offerte à Charles Quint. Après avoir encore découvert la Californie, Cortès finira tristement sa vie en Espagne sans avoir eu conscience d'avoir rayé de la carte du monde, par les armes et la variole, un peuple qui avait, certes des coutumes barbares à base de sacrifices humains et d'esclavage, mais qui savait irriguer des terres infertiles ou, au contraire, créer des polders sur des marécages, à base de jardins flottants, qui nourrissait des milliers de personnes grâce à une agriculture riche et variée, goûtait déjà aux délices du « xocoatl », le chocolat, qui fumait la pipe de tabac parfumée, usait modérément des breuvages fermentés et des champignons hallucinogènes, pratiquait l'élévation sociale par le mérite et recourait à l'impôt.

    En brûlant les livres et les poèmes des temples, écrits en « nahuatl » et en détruisant les statues de jade et de pierres qu'il rencontrait, Cortès aura-t-il eu conscience d'anéantir à jamais une civilisation extraordinairement « moderne », qui autorisait le divorce et le remariage, où les filles, qui allaient toutes à l'école, pouvaient devenir sage-femme, un peuple qui se divertissait par des chants, des pièces de théâtre ou un jeu de pelote compliqué dont la balle devait franchir un anneau en haut d'un mur ?

    Malheureusement, l'obscurantisme est de toutes les époques. Les Talibans n'ont-ils pas détruit, en 1998, à Bamiyan en Afghanistan, les statues de Bouddha vieilles de 16 siècles ?

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  • Commentaires

    1
    juan alvarez
    Dimanche 10 Juillet 2011 à 18:39
    les azteques
    vous étes fou à lier, amigo!!!
    2
    Lundi 11 Juillet 2011 à 10:58
    Pourquoi fou
    Bonjour Juan. Je respecte votre avis mais tant que vous ne m'aurez pas dit pourquoi je suis fou, je ne vous croirai pas. Pour ma part, j'expose des faits. Ceux-ci peuvent vous déranger mais c'est l'Histoire du monde qu'il faut accepter.
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