• Le 20 Janvier 1942, quinze hauts responsables nazis et des officiers SS se réunissent à Wannsee, près de Berlin, sous la présidence de Reinhardt Heydrich, chef des services secrets, afin de débattre de la « solution finale » c'est-à-dire l'extermination systématique de tous les Européens israélites ou considérés comme tels. La pire des clauses annoncées dans le programme nazi défini à Munich ( et déjà visible dans « Mein Kampf » ) se voyait concrétisée.
    Lors de cette conférence, il est décidé que les Juifs d'Europe ( mais aussi tsiganes, communistes et homosexuels ), en état de travailler seront transférés dans des camps de travaux forcés et que ceux qui en seraient incapables seront éliminés purement et simplement. C'est en Pologne que commence ce génocide qui verra périr plus de six millions d'entre eux.
    La SS, garde d'élite, considéra bientôt que les méthodes mobiles d'extermination, principalement par arme à feu et camions à gaz ( comme à Chelmno ), étaient insuffisantes et psychologiquement difficiles pour ...les assassins. On leur préféra l'élimination de masse dans des camps de concentration puis d'extermination tels que Treblinka, Belzec, Auschwitz-Birkenau, Buchenwald, Dachau, Mauthausen, Ravensbrück, etc....
    Sinistre liste dont on voudrait oublier les noms comme on voudrait oublier ceux de Himmler, Goering, Eichmann, Goebbels ...et Hitler ! De toute l'Europe occupée, partiront des convois bondés à destination des camps d'extermination systématique.
    Lorsque les soldats russes pénètrent dans le camp d'Auschwitz, le 27 Janvier 1945, ils découvrent avec horreur des fours crématoires encore brûlants de cendres humaines et les chambres à gaz où les déportés, nus, entraient «  pour prendre une douche ».
    Il est regrettable de constater que, même en zone occupée, une administration aux ordres et des fonctionnaires zélés comme Bousquet ou Papon, participeront à cette honte organisée.
    Décidemment, l'homme est capable des pires choses comme des meilleures. Aucune période de l'histoire n'y échappe, voyez la Saint Barthélemy et le 11 Septembre.
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  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>  </o:p><o:p>Les frères Jules et Edmond de Goncourt avaient toujours eu le grand projet de fonder une académie littéraire. Lorsque le dernier frère, Edmond, meurt en 1896, ce projet est consigné dans son testament :</o:p><o:p>

    «  Je nomme pour exécuteur testamentaire mon ami Alphonse Daudet, à charge pour lui de constituer, dans l'année de mon décès, à perpétuité, une société littéraire » Son vœu ne sera réalisé que le 19 Janvier 1902 par la création de l'Académie Goncourt puis la remise du premier prix en Décembre 1903.

    Le prix Goncourt est attribué presque exclusivement à un roman. C'est le prix français le plus prestigieux, bien que très symbolique ( dix euros ) mais la notoriété promise au lauréat est une récompense très convoitée. Parmi les lauréats, citons : Georges Duhamel, Marcel Proust, Maurice Genevois, André Malraux, Henri Troyat, Simone de Beauvoir, Romain Gary, Marguerite Duras.

    Ce prix ne peut être décerné qu'une fois à un même écrivain, à une exception près : l'imposture littéraire de Romain Gary qui l'a reçu en 1956 puis en 1975, sous le pseudonyme d'Emile Ajar.

    Aujourd'hui, les dix membres bénévoles de l'Académie se réunissent chaque premier Mardi du mois au premier étage du célèbre restaurant Drouant, depuis le 31 Octobre 1914. Le nom du lauréat est proclamé début Novembre.

    Le nouvel élu prend, chez Drouant, le couvert de celui qu'il remplace, avec la fourchette et le couteau en vermeil gravés aux noms des détenteurs successifs. Le dernier en date est Bernard Pivot, le président François Nourissier.

    Notons aussi que le prix Goncourt est indissociable, depuis 1926, du prix Renaudot dont le résultat est annoncé simultanément.

    </o:p>

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  • Au cours d'un troisième voyage, le 18 Janvier 1778, James Cook, explorateur et grand navigateur anglo-écossais, découvre les îles Hawaii. Il les baptise alors les "îles Sandwich".
    Situées au sud du Tropique du Cancer, au N.E. de l'Australie et de la Nouvelle Zélande, elles regroupent huit grandes îles volcaniques et montagneuses.

    Baignant très tôt dans le milieu marin, engagé dans la Royal Navy, Cook participa à la guerre de Sept ans avec la Grande-Bretagne et notamment au siège de la ville de Québec en 1759, démontrant alors un talent certain pour la topographie et la cartographie, ce qui permit au Général Wolfe, au vu de sa carte de l'embouchure du Saint-Laurent, de lancer son attaque décisive sur les Plaines d'Abraham.

    Envoyé dans le Pacifique pour découvrir une hypothétique «  Terra Australis », l'explorateur enfin reconnu passe le cap Horn, atteint Tahiti, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et la Tasmanie en 1769 / 70, dessinant le détail des côtes, rencontrant des aborigènes et remplissant des carnets de notes. Au retour, il croise encore Tonga, l'île de Pâques, Vanuatu et la Nouvelle Calédonie mais point de mythique Terra Australis.

    C'est lors d'une troisième expédition qui le mènera du détroit de Béring aux îles Kerguelen ( soit de haut en bas de la planisphère ) qu'il fut le premier européen à accoster aux îles Hawaï en Janvier 1778.

    Malheureusement, c'est sur ces mêmes îles qu'il sera battu à mort par des indigènes en colère en Février 1779.

    Parmi les conseils et enseignements de ces voyages, outre la connaissance de terres lointaines, Cook et ses officiers en second validèrent leurs idées sur l'alimentation pour éviter le scorbut, ainsi que l'usage d'« écorce du Pérou », un équivalent de la quinine.

    Aujourd'hui, cet archipel est le 50ième  Etat des Etats-Unis et regorge d'une pluralité de cultures avec une dominante polynésienne, chinoise et japonaise.
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  • Vous aurez remarqué que la date à côté du titre de mes billets est précisément la même que celle des évènements du passé que je relate ci-dessous, c'est mon fil rouge entre eux.

    Demain, cependant, je n'aurais pas accès à Internet. Je vous donnerai donc, dans quelques instants, l'évènement suivant avec un jour d'avance. Il portera le titre : « Découverte des îles Hawaï / 17 Janvier 2008 » ( au lieu du 18, désolé ). A bientôt et merci de me lire.


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  • Le 17 Janvier 1991, à 03 heures du matin, débute l'opération «  Desert Storm  », tempête du désert, menée par une coalition internationale pour attaquer l'Irak de Saddam Hussein, coupable d'avoir annexé l'émirat du Koweit pour son pétrole.

    En Août 1990, en effet, Saddam Hussein veut se venger de la décision unilatérale du Koweit d'augmenter sa production de pétrole de 20%, ce qui fait chuter les cours et donc les recettes de l'Irak qui était déjà sorti exsangue de sa précédente guerre avec l'Iran. Pour cela, il envahit le Koweit, facilement tant la résistance est faible. Mais il est aussitôt surpris par la violence des réactions internationales car cette annexion risque de déséquilibrer le marché du pétrole.

    Inquiètes et désinformées par les Américains, les monarchies arabes du Golfe pensent que l'Arabie saoudite sera la prochaine cible de Saddam et elles acceptent alors, pour être défendues, l'intrusion de forces « infidèles » sur leur sol.

    Le Général américain Norman Schwarzkopf prend la tête d'une coalition de 605.000 hommes venant de 28 pays différents, en application de la résolution 678 du Conseil de sécurité de l'ONU. Les bombes pleuvront pendant 42 jours sur ce que les occidentaux pensaient être la quatrième puissance militaire du monde, laissant le champ ( on devrait dire le sable ) libre aux forces terrestres ( parmi lesquelles la Division Daguet française ) pour foncer sur Bagdad. Mais elles n'y entreront pas, stoppées qu'elles furent par un Président Bush ( père ) inquiet de voir que les chiites du Sud de l'Irak ( alliés de l'Iran ) se soulèvent contre Saddam. Le pays risquant de sombrer dans la guerre civile, ce qui compromettrait l'installation durable américaine dans la région, Schwarzkopf reçoit l'ordre d'arrêter la percée aux portes de la ville.
    Cette « Guerre du Golfe » aura fait
    plus de 200.000 morts du côté irakien dont une moitié de civils et seulement une grosse centaine du côté allié. Saddam Hussein est rentré dans le rang, une puissante base militaire anglo-saxonne peut stationner, pour longtemps croit-on, au milieu des champs de pétrole. Tout le monde semble satisfait.

    Mais on connaît la suite, malheureusement. Les attentats du 11 Septembre 2001 à New York ont réduit à néant ce précaire équilibre.

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