• Pablo Escobar, roi de Colombie.

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    Le plus grand criminel de tous les temps, mis à part les régimes nazi, stalinien, cambodgien, etc, j'ai nommé Pablo Escobar, fut aussi l'homme le plus puissant et le plus riche dans son pays, la Colombie, pendant les 20 ans où il fit régner la terreur et la soumission à ses règles, grâce au trafic de la drogue.

    Sa méthode de prise de pouvoir était simple, il suffisait de corrompre et toutes les portes s'ouvraient. « Que choisis-tu, de l'argent ou une balle ? », c'est-à-dire la corruption ou la mort. Difficile de résister à des arguments d'un tel poids. La peur rend sage.

    Meurtrier sans scrupule, Escobar est responsable d'innombrables assassinats de juges, journalistes ou hommes politiques qu'il faisait suivre par des troupes armées à son service. Il peut revendiquer le record d'avoir accroché à son tableau de chasse, 3 des 5 candidats à l'élection présidentielle de 1989. Ce fils d'une famille humble s'était astucieusement mis les pauvres dans la poche, tel un Robin des Bois, en faisant construire des hôpitaux, des habitations sociales et des stades. L'opération « Medellin sans taudis » eut un franc succès si bien qu'il fut élu au Parlement colombien, pour peu de temps cependant car son passé sanglant fut révélé.

    Pablo passait ses journées au téléphone, à boire, manger, faire l'amour avec des jeunes femmes vénales et dormir. Il consommait peu de la cocaïne qu'il vendait mais usait beaucoup de cannabis. 45% de la coca venait du Pérou, 35% de la Colombie et 20% de la Bolivie. Il avait amassé par son trafic de cocaïne, facilement mais violemment, plus de 4 milliards de narcodollars, la septième fortune au monde en 1989. Certains creusent encore sur les lieux où il a vécu pour trouver les 10 autres milliards qu'il aurait prétendument cachés.

    Le trafiquant n'avait peur que d'une chose, c'est de l'extradition vers les Etats-Unis où il savait ne pas pouvoir appliquer ses méthodes de barbare. Aussi, réussit-il, toujours en soudoyant largement, à faire changer la Constitution du pays afin que l'extradition soit interdite en Colombie. Dès cette mesure adoptée, le 19 Juin 1991, Pablo accepte de s'en remettre à la justice colombienne, contre la promesse de ne jamais quitter son pays et de résider dans une prison qu'il exige de construire lui-même. En fait de prison, il s'agissait plutôt d'un luxueux domaine, garni de toutes les commodités et d'où Pablo put reprendre immédiatement la gestion de ses trafics, au sein du cartel de Medellin sans être même inquiété par le cartel concurrent de Cali.

    Comprenant qu'elle s'était fait rouler, la police antidrogue colombienne tenta de l'arrêter, en 1992, dans sa « prison » pour le mettre dans un lieu fermement gardé. Mais il put s'échapper de son palace d'autant plus facilement que les gardes, voire certains policiers étaient achetés. Il va dès lors se lancer dans la prise d'otages.

    C'est alors qu'apparaît, en 1993, un mystérieux groupe terroriste, paramilitaire, dénommé « Los Pepes » qui se met à employer les méthodes de Pablo lui-même et abat systématiquement une ou plusieurs personnes de l'entourage du criminel, presque chaque nuit. Pablo sent que l'étau se resserre vers la cellule familiale et il tente, sans succès car les Services spécialisés américains l'ont mis sur écoute, de mettre sa femme et ses enfants à l'abri, à l'étranger.

    Une équipe de recherche et de surveillance, nommée Centra Spike, fut constituée pour cerner l'endroit où Pablo Escobar se trouvait. Comme il changeait de chambre d'hôtel tous les jours, il fallait le cibler très rapidement pour mettre en place une embuscade. Le hasard fit placer une voiture équipée en matériel d'écoute dans la rue où il téléphonait à sa femme. Les policiers eurent tôt fait d'encercler le pâté de maisons et, quand l'assaut fut donné, Pablo s'enfuit par une fenêtre donnant sur les toits intermédiaires. C'est là qu'il fut abattu, à 44 ans, le 02 Décembre 1993, de plusieurs balles dont une mortelle qui lui traversa la tête.

    Malheureusement, d'autres cartels ont remplacé celui du parrain de la drogue et les « affaires » continuent, plus florissantes que jamais.

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  • Commentaires

    1
    ratmi
    Jeudi 19 Juin 2008 à 07:51
    pablo
    et un escobar peut en cacher plein d'autres ..la corruption totale d'un pays c'est la pire des choses..
    2
    Aude
    Mardi 10 Novembre 2009 à 15:08
    Un sujet très intéressant
    Je vous remercie pour la publication de votre article. Je suis actuellement en études de langues, et je suis en train de travailler sur un exposé qui traite justement de Pablo Escobar. Votre article me permet de mieux comprendre le personnage,vos phrases étant simples et compréhensibles. Merci beaucoup ! Cordialement, Aude .
    3
    Mardi 10 Novembre 2009 à 15:45
    Un sujet très intéressant
    Bon à savoir! je vous remercie pour cette artice.
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